1. |
Monstre
03:37
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dans les flammes
et les mots
et le sens de la chute
et se heurter au monde
comme on frappe dans le vide
les mains dans ses tripes
et les yeux dans les siens
et la joie de sentir
la brûlure sur sa peau
et la nuit qui réveille
les peurs les plus anciennes
monstre placard
ouvrir personne
hurler à la nuit
et lui dire qu’on la baise
et trop boire
trop souvent
pour se sentir vivant
le feu
mes tripes
tes yeux
se mouillent
les peaux
se touchent
la nuit
la nuit
les peurs
anciennes
monstre placard
ouvrir personne
boire souvent
boire souvent
boire souvent
se sentir vivant
et le bruit qui assomme
et le gouffre devant toi
toute une armée de pitres
accrochés à nos bras
et cette ombre qui appelle
et qui hurle derrière moi
qui demande une trêve
quand je rêve de combat
et la nuit qui réveille
les peurs les plus anciennes
monstre placard
ouvrir personne
hurler à la nuit
et lui dire qu’on la baise
et trop boire
trop souvent
pour se sentir vivant
le feu mes tripes
tes yeux se mouillent
les peaux se touchent
la nuit
la nuit
Le bruit
assomme
une ombre appelle
les peurs anciennes
la nuit la nuit
la nuit la nuit
monstre placard
ouvrir personne
boire souvent
boire souvent
boire souvent
se sentir vivant
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2. |
Trottoir
03:08
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Nous ne pouvions comprendre ceux
ceux qui était trop loin
nous ne pouvions entendre ceux
ceux qui hurlaient les chiens
qui rêvent de combat qui rêvent
qui rêvent de sang
qui rêvent de chaines
qui rêvent qui rêvent de sang
que le feu marque sur ma peau que
je ne serai jamais
de ceux qui rêvent de trêve avec l’orage
avec les
avec les traitres, et le cauchemar
de n’exister que par soi même
de n’exister que
pour les lumières, et les miroirs
et l’egotrip usé, sur la pisse d’un trottoir
Que le vulgaire se taise
Que le ciel soit témoin
nous ne pouvions entendre ceux
ceux qui hurlaient les chiens
qui rêvent de pouvoir qui rêvent
qui rêvent de sang
qui rêvent de barreaux
qui rêvent qui rêvent de sang
Que la colère guérisse mes plaies
guérisse les plaies
de ceux qui rêvent de trêve avec l’orage
avec les
avec les traitres, et le cauchemar
de n’exister que par soi même
de n’exister que
pour les lumières, et les miroirs
et l’egotrip usé, sur la pisse d’un trottoir
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3. |
De ceux
04:10
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j’ai la couleur de peau des oppresseurs
et je vis sous le seuil de pauvreté
ma classe était appelée ouvrière
avant d'être appelé à disparaître
j’ai appris l’Histoire des vainqueurs
perdu dans un trou de mémoire
Où le pain se gagne à la sueur
du front le dos brisé et les mains râpeuses /mille ans/
à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux
juste avant la grande explosion
juste avant le dernier mensonge
juste après la dernière trahison
et la première goutte de sang versé
J’ai la gueule de bois des vaincus
ecrasé du poids des coupables
accusé de vivre aux crochets
de ceux que nous appelons traîtres
j’ai vécu l’histoire des vaincus
perdus dans un trou de mémoire
où le pain se gagne à la sueur
du front le dos brisé et les mains râpeuses /mille ans/
à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux à pousser cette pierre fier d’être de ceux
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10 Toulouse, France
10 est un duo alt hip hop, Sandra Da Silva à la composition et aux claviers et machines, Nicolas Lafforgue aux textes et au
chant.
Le premier album de 10, dont la sortie est prévue le 14 septembre 2020, évoquera l’image du monstre avec un son radical qui puise ses influences dans la nouvelle scène rap et trap américaine et française.
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